Vous vivrez plus curieux si vous écrivez
« You should write because when you know that you’re going to write, it changes the way you live. I’m thinking about a book I read called Field Notes on Science & Nature, a collection of essays by scientists about their notes. It’s hard to imagine a more tedious concept — a book of essays about notes? — but in execution it was wonderful. What it teaches you, over and over again, is that the difference between you and a zoologist or you and a botanist is that the botanist, when she looks at a flower, has a question in mind. She’s trying to generate questions. For her the flower is the locus of many mental threads, some nascent, some spanning her career. Her field notebook is not some convenient way to store lifeless data to be presented in lifeless papers so that other scientists can replicate some dull experiment; it’s the site of a collision between a mind and a world. »
Traduction : Vous devriez écrire parce que quand vous savez ce que vous allez écrire, ça change la façon dont vous vivez. Je pense à un livre que j'ai lu, Field Notes on Science & Nature, une collection d'essais écrits par des scientistes sur leurs notes. Difficile d'imaginer un concept plus fastidieux — un livre d'essais sur des notes ? — mais c'était merveilleusement exécuté. Ce que ça vous apprend, encore et encore, c'est que la différence entre vous et un·e zoologiste ou vous et un·e botaniste, c'est que la botaniste, quand elle regarde une fleur, a une question en tête. Elle essaye de générer des questions. Pour elle, la fleur est le lieu où convergent tous les fils mentaux, certains naissants, d'outres couvrants toute sa carrière. Son carnet de notes de terrain n'est pas un moyen pratique de stocker des données sans vie qui seront présentées dans des articles sans vie afin que d'autres scientifiques puissent reproduire une expérience ennuyeuse ; c'est le lieu d'une collision entre un esprit et un monde.