« On ne peut pas accueillir toute la misère du monde » – En finir avec une sentence de mort de Pierre Tevanian & Jean-Charles Stevens
« On ne peut pas accueillir toute la misère du monde » : qui n’a jamais entendu cette phrase au statut presque proverbial, énoncée toujours pour justifier le repli, la restriction, la fin de non-recevoir et la répression ? Dix mots qui tombent comme un couperet, et qui sont devenus l’horizon indépassable de tout débat « raisonnable » sur les migrations. Comment y répondre ? C’est toute la question de cet essai incisif, qui propose une lecture critique, mot à mot, de cette sentence, afin de pointer et réfuter les sophismes et les contre-vérités qui la sous-tendent. Arguments, chiffres et références à l’appui, il s’agit en somme de déconstruire et de défaire une « xénophobie autorisée », mais aussi de réaffirmer la nécessité de l’hospitalité.

Lecture express (67 pages) et salutaire pour ce petit manuel d’autodéfense intellectuelle qui analyse mot par mot cette phrase faussement simple utilisée pour justifier la xénophobie la plus crasse.
À mettre dans toutes les mains.