So let them burn de Kamilah Cole
Faron Vincent peut canaliser le pouvoir des dieux. Il y a cinq ans, elle a utilisé sa magie divine pour libérer son île de ses ennemis, l'Empire Langley, qui chevauche des dragons. Mais aujourd'hui, à dix-sept ans, Faron est toute puissante et n'a plus de guerre à mener. Elle est une légende pour son peuple et une nuisance pour ses voisins.
Lorsqu'elle est contrainte d'assister à un sommet international sur la paix, Faron s'attend à devoir exécuter des tours pour épater la galerie puis à rentrer chez elle. Elle ne s'attend pas à ce que sa sœur aînée, Elara, forme un lien sans précédent avec un dragon ennemi, ni à ce que les dieux affirment que le seul moyen de briser ce lien est de tuer sa sœur.
Alors que le désespoir de Faron pour trouver une autre solution l'entraîne sur un chemin sombre, et qu'Elara découvre les secrets choquants au cœur de l'Empire Langley, toutes deux doivent faire des choix difficiles qui façonneront leurs vies respectives, ainsi que le destin de leur monde.

So let them burn est beaucoup trop YA pour moi, je ne l'ai pas terminé.
C'est vraiment dommage, le setup est cool, l'île inspirée de la Jamaïque est chouette, et j'étais contente de lire enfin un bouquin qui ne se passe pas en Europe de l'Ouest, aux US ou dans un pays imaginaire ressemblant à tous ceux qui ont été écrits depuis Tolkien ; et basé sur une culture que je ne connais pas bien et qui, encore une fois, change des mêmes références folkloriques européennes que j'ai lu en boucle depuis mon enfance.
Le sujet d'un pays post-guerre coloniale, qui doit se reconstruire une fois l'indépendance conquise, et qui ne sait pas trop sur quel pied danser tant il a été phagocyté par l'empire colonisateur était très prometteur sur le papier ; pareil pour le tiraillement des héroïnes entre leur devoir et leur loyauté familiale, c'est un thème que j'avais adoré dans Mon Territoire.
Mais là, tout est trop enfantin à mon goût. Les personnages sont totalement immatures, et l'histoire n'est pas très cohérente, pour le dire poliment. Même la promesse de dragons et mecha-dragons n'a pas suffit à me motiver à aller plus loin.