Mes lectures de début 2021
Après quelques années de creux, je me suis remise sérieusement à lire en 2019 et 2020, notamment grâce aux audiobooks qui m'ont permis de remettre le pied à l'étrier en douceur. En 2021, je prévois de ne lire que des autrices.
Je ferai plusieurs articles similaires dans l'année, pour faire un point sur mes coups de cœur et mes déceptions, parce que la seule chose que j'aime plus que tomber amoureuse d'un livre, c'est voir quelqu'un·e à qui je l’ai recommandé en tomber amoureuxe aussi !
Les coups de cœur
C’est brillant, inspirant, révoltant, je veux lire ça tous les jours.
Roman pour ados, super bien écrit et qui se lit super vite. C'est plutôt léger malgré le sujet, c'est même très drôle par moment, et je trouve que ça illustre très bien l'effet de groupe, les ados qui "ne voient pas", la facilité à laisser-faire, tout sonne très juste. La moi de 13-14 ans aurait eu besoin de ce livre.
De la même autrice, j'avais déjà adoré La deuxième femme.
De la même autrice, j'avais déjà adoré La deuxième femme.
Énorme claque. J'avais très peur avant de l'attaquer, vu le sujet (et la quatrième de couverture étonnement pédante, très éloignée du livre au final), mais l'autrice n'a pas besoin de décrire pour qu'on comprenne ce qui est arrivé à Cléo et aux autres. Il n'y a pas de voyeurisme. On ne se concentre pas sur l'horreur ou sur les coupables. C'est Cléo qui nous intéresse. Sa force, sa faiblesse, sa honte et sa culpabilité. Les vies qu'elle a touché, Betty, Claude, Lara, Yonasz… On parle de me too, de silence familial, de luttes sociales et de racisme, mais aussi de sororité, d'amour et de pardon.
Les « pourquoi pas »
Je m'attendais à un enemies to lovers tout ce qu'il y a de plus classique, à une histoire d'amour lesbienne mignonne et sans surprise. Sauf que : ça ne prend pas vraiment. Iliana comme Rhoades sont super reloues, et je n'avais pas particulièrement envie que ça se termine bien pour elles.
Je n'aime pas du tout le dessin, mais l'histoire est pas mal.
On m'en avait dit énormément de bien et ma maman a qui je l'ai offert a adoré, mais je n'ai aimé ni les dessins ni le ton.
Les grosses déceptions
Je sais que cette BD a fait l'unanimité, mais je n'ai absolument pas aimé.
Et oui, j'ai tilté après l'avoir finie qu'elle est écrite par un homme. Au moins, comme ça, pas de pression, j'ai fail dès janvier.
Je n'ai pas réussi à dépasser le tiers du livre, il me tombait des mains. J'ai tout détesté : le style d'écriture, les personnages, le ton, je suis complètement passée à côté.
Ça arrive ¯\_(ツ)_/¯
Ça arrive ¯\_(ツ)_/¯
En vrac
J'ai aussi relu Le bleu est une couleur chaude de Jul' Maroh, qui est toujours aussi touchante, et je viens d'attaquer La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon.